L'Afrique dans le peloton de tête de la croissance en 2011-2012, selon le FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance soutenue en Afrique pour 2011 et 2012 en dépit de la crise financière et économique mondiale. Depuis 2008, le continent africain échappe à la récession qui frappe la plupart des États de la planète, grâce notamment, à l'intérêt grandissant de l'Inde et de la Chine pour ses matières premières.

Encore une fois, l'Afrique subsaharienne n'est pas touchée par la crise. En 2008, sa marginalité dans le système financier international lui avait permis d'échapper aux retombées de la crise des subprimes. En 2011, c'est l'appétit des puissances asiatiques émergentes, Chine et Inde, pour les matières premières africaines qui pousse les indices de croissance du continent à la hausse.

Pour 2011, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance légèrement supérieure à 5%. Et l'an prochain, ce sera encore mieux. L'Afrique enregistrera un bond dans son activité économique proche des 6%. C'est nettement supérieur à la moyenne mondiale et encore plus aux résultats des pays développés englués dans le marasme et le chômage de masse.

Dans la croissance africaine telle que présentée par le FMI, l'élément le plus frappant est le rôle de la consommation privée : une classe de consommateurs demandeurs de produits transformés se développe sur le continent africain.

La croissance est en effet un facteur de réduction de la pauvreté. Un cercle vertueux serait donc en train de s'enclencher en Afrique. Mais le FMI s'inquiète cependant des pressions inflationnistes portées par la hausse des prix des matières premières et suggère aux pays africains d'améliorer leur gouvernance intérieure.

Le FMI prévoit pour la Chine un taux de croissance de 9,5% pour 2011 et 9% pour 2012 tandis que les États-Unis affichent 1,5% et 1,8% sur la même période.

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