Avec notre envoyée spéciale au siège des Nations unies,
« La Libye est la démonstration de ce que peut réaliser la communauté internationale lorsqu’elle est unie », a résumé Barack Obama. Le président américain a annoncé le retour de son ambassadeur à Tripoli cette semaine. Il souhaite par ailleurs que la transition en Libye aboutisse à des élections libres. « En attendant la mission de l’Otan continuera tant que les Libyens seront menacés », a-t-il dit.
Même promesse côté français. Nicolas Sarkozy assure : « Nous resterons pour faire le travail c’est aux Libyens de nous dire jusqu’à quand ».
Le président du Conseil national de transition Moustapha Abdeljalil a lui aussi pris la parole rappelant que la révolution avait eu un coût humain très lourd : 25 000 morts. Il a promis un procès équitable pour les membres du régime déchu.
Nicolas Sarkozy se projette, lui aussi, dans le futur. Il demande aux Libyens de penser au pardon et à la réconciliation et espère que Mouammar Kadhafi sera jugé.
La communauté internationale semble avoir tourné la page de la dictature. Samedi prochain à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, ce sont les nouvelles autorités libyennes qui prendront la parole.