Sans surprise, les principaux acteurs des présidentielles de 2004 sont au rendez-vous. Le président sortant Paul Biya, John Fru Ndi du Social democratic front (SDF) ainsi que Adamou Ndam Njoya de l'Union démocratique du Cameroun (UDC), arrivé troisième lors du précédent scrutin ou encore Jean-Jacques Ekindi du Mouvement progressiste.
Deux noms familiers des scrutins sont toutefois écartés pour cette année. Anicet Ekame du Manidem (Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie) et Augustin Frédéric Kodock de l’UPC (Union des populations du Cameroun).
Enfin, parmi les nouveaux venus à briguer le fauteuil présidentiel, on trouve Bernard Muna de l’Alliance des forces progressistes et Kah Walla du Cameroon people's party (CPP), l’une des deux femmes en course pour ces élections et c’est une première dans l’histoire électorale du Cameroun.
Pour justifier la trentaine de dossiers recalés, le président d’Elecam (Elections Cameroon) a invoqué entre autres motifs le manque de signatures légalisées ou l’absence du certificat de versement de cautionnement de cinq millions de F Cfa exigés des candidats. Il a aussi précisé que les candidats malheureux ont deux jours pour faire appel de la décision d’Elecam auprès du Conseil constitutionnel ou plutôt, comme cet organe prévu par la Constitution n’est toujours pas mis en place, auprès de la Cour suprême.
Pour rappel, lors du précédent scrutin, 16 candidats avaient été retenus sur un total de 46 pour une élection qui sera, cette année encore, à un seul tour.