Les partis politiques signataires du « Code de bonne conduite » s’engagent au respect des uns des autres, à cultiver la tolérance, à ne pas utiliser les moyens de l’Etat, à accepter la défaite, à célébrer la victoire avec modération.
Ce sont là quelques-unes des clauses. Les représentants des partis se sont succédé sur une tribune du Palais du peuple pour signer et échanger une poignée de main avec le président de la Commission électorale, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
L’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) a refusé de signer. « Non pas que nous soyons contre ce code, explique Albert Moleka, directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, mais il y a des préalables ». Les préalables, ce sont essentiellement les vérifications de la liste des électeurs que l’opposition réclame.
Le président de la Céni a répété aujourd’hui qu’il acceptait le contrôle du fichier par deux techniciens par groupe, majorité et opposition. Evariste Boshab, chef du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), le parti au pouvoir, n’en voit pas la nécessité, mais il s’y pliera. D’autres partis d’opposition ont signé, comme le MLC (Mouvement de libération du Congo). Son chef, Thomas Luhaka, estime que cela ne lui enlève pas la liberté de critiquer le fonctionnement de la Céni.