« A toute l'Afrique et à l'humanité, je dis merci », a déclaré Jean Ping, le président de la commission de l'Union africaine. « Au final nous avons récolté presque 10 fois plus que ce qui était attendu », a-t-il ajouté. La somme est conséquente en effet, mais de ces 351 millions de dollars, 300 millions proviennent de la Banque africaine de développement. Les Etats membres ont donc apporté les 50 millions attendus, ni plus, ni moins.
D'autre part, dans les sommes annoncées, certaines avaient déjà été déjà versées par les Etats. C'est notamment le cas de l'Algérie, du Gabon, de la Guinée équatoriale et surtout de l'Afrique du Sud, première économie du continent. Difficile de dire donc ce qui a été apporté concrètement par cette conférence. « Nous n'avons pas ce genre de distinction en Afrique. Argent neuf ou pas, ce qui compte est ce qui est dans la caisse », s'est défendu Jean Ping.
Autre déception : le faible taux de participation des Etats membres. Trente-trois d'entre eux, c'est à dire une majorité, étaient absents. Le secteur privé quant à lui, a été parfaitement inexistant.
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