Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique australe n'ont pu que « réaffirmer leur attachement à soutenir le processus de médiation » sur la crise malgache. Le président angolais José Eduardo dos Santos a reconnu que la situation était « bloquée ».
L’ancien président Marc Ravalomanana qui remet en cause la légitimité de l’actuel président Andry Rajoelina, a une interprétation du sommet de la SADC. « Je suis très content de la décision de la SADC », a-t-il déclaré à RFI, sous-entendant que les chefs d'Etats ont validé le principe de son retour à Madagascar où il est condamné aux travaux forcés à perpétuité, NDLR). Il laisse même entendre que son retour est l'une des conditions posé par la communauté internationale pour la reconnaissance du gouvernement « de facto » de Madagascar.
Une interprétation du bilan de la SADC que conteste le ministre de la Communication de la Haute Autorité de Transition malgache, Harry Laurent Rahajason.
« Personne au sein de la SADC n'a tenu de tels propos !», indique le ministre de la communication. Pour lui, le plus important est désormais de signer, enfin, la feuille de route pour une sortie définitive de la crise malgache.