Selon l'AFP, les rebelles seraient venus des montagnes de Nefoussa au sud-ouest de Tripoli pour attaquer la ville de Bir Ghanam. Une offensive aurait été lancée ce samedi matin sur cette ville de garnison et les rebelles disent avoir pris la ville, mais l'information n'a pas été vérifiée.
Autre front toujours à l'ouest près de Sorman, à quelques dizaines de kilomètres de Tripoli : toujours de source rebelle, plusieurs centaines de combattants avancent en direction de cette ville. Le correspondant de l'AFP a pu constater des véhicules de l'armée, calcinés, sur le bord de la route et des corps de soldats qui gisaient à côté, mais les forces pro-Kadhafi résistent toujours.
Les rebelles qui opèrent dans cette région combattent sous l'insigne du « bataillon Tripoli » et viennent de la capitale ou de villes côtières. Ils ont été entrainés dans les montagnes du Djebel Nefoussa, une région à l’ouest de Tripoli qui s'est soulevée dès le mois de février et qui lutte depuis avec très peu de moyens.
A l'est de la Libye, c'est l'Otan qui annonce avoir mené un nombre inhabituel de frappes aériennes sur le terminal pétrolier de Brega. 38 objectifs, dont des bâtiments et des véhicules militaires auraient été atteints.
Un porte-parole de la rébellion affirme avoir pris le contrôle d'une colline près de Brega, endroit stratégique qui domine toute la zone. Des combats se déroulent également dans la région de Zlinten en plein territoire contrôlé par le régime Kadhafi.
Et tandis que les combats se poursuivent dans le pays, le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil a appelé à l'unité ce samedi, unité dans la lutte contre le colonel Kadhafi. « Je voudrais envoyer un message à tous les Libyens en zone libérée, a-t-il lancé depuis le quartier général du CNT à Benghazi. Il est encore trop tôt à présent pour parler de notre vision de la future Libye. Le combat doit être notre priorité, et nous devons être unis pour cela ».