Les atteintes contre à la liberté de la presse avait fait des remous aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays ces derniers jours. L'interdiction faite aux médias audiovisuels d'organiser des émissions sur l’attentat contre le président Alpha Condé, le 19 juillet, avait été dénoncée aussi bien par les médias privés guinéens que par des Etats, dont la France ce jeudi.
Le Conseil national de la communication (CNC), un organe gouvernemental, a donc décidé d'annuler la mesure « à condition qu'il n'y ait pas de dérapage ». Jointe par RFI, la présidente du CNC Martine Condé assure qu'il ne s'agit pas de faire marche arrière mais de se conformer à la loi, qui prévoit qu'au bout de 72 heures la décision peut-être levée. C'était un avertissement fait à la presse explique le CNC.