Le problème, c'est que ce ne sont pas les premières exactions du genre, explique Francis Perrin, vice-président d'Amnesty France.
Le lieutenant-colonel Hassan Mohamed, porte-parole de la force interarmées à Maiduguri, réfute les accusations et ne voit derrière elles que la propagande de la secte Boko Haram qui, en perte de vitesse, cherche à décrédibiliser l'armée.
Quelques heures plus tôt, Maiduguri avait été touchée par l'explosion d'une bombe, attribuée au groupe islamiste Boko Haram, trois soldats avaient été blessés.