La sécurité des expatriés d’Arlit évoquée entre les présidents français et nigérien

La première visite du président nigérien Mahamadou Issoufou en France se poursuit. Temps fort de cette visite, il était reçu le mercredi 6 juillet 2011 à déjeuner à l'Elysée par son homologue Nicolas Sarkozy. Et le président nigérien a longuement évoqué la sécurité des mines d'uranium exploitées par Areva ainsi que celle de ses expatriés au Niger. Alors que quatre Français enlevés au nord du Niger sont toujours détenus par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Pour sa première visite bilatérale au palais de l’Elysée, le président nigérien a troqué son traditionnel boubou pour un costume bleu nuit.

Le déjeuner de travail avec Nicolas Sarkozy a duré une heure et à sa sortie, Mahamadou Issoufou a précisé avoir assuré aux autorités françaises que son pays a pris « toutes les dispositions » utiles pour assurer la sécurité des mines d'uranium exploitées par Areva ainsi que celle de ses expatriés au Niger. « La zone d’Arlit est actuellement sécurisée. Nous avons pris toutes les dispositions pour cela. »

Le groupe nucléaire français a considérablement réduit la présence de son personnel expatrié au Niger après l'enlèvement en septembre 2010 par al-Qaïda au Maghreb islamique de sept de ses salariés travaillant dans la mine d'uranium d'Arlit. Cette prise d'otages et l'activité d'Aqmi dans la région ont ralenti les travaux de mise en service de la mine géante d'Imouraren prévue en 2013.

Mais aujourd'hui le chef de l'Etat nigérien affirme que les travaux ne devraient pas tarder à reprendre : « Je ne peux pas vous donner de date précise mais retenez que la reprise des travaux au niveau de la nouvelle mine d’Imouraren ne va pas tarder ».

Le président nigérien arrivé lundi, poursuit sa visite officielle en France. Il ne devrait regagner Niamey que vendredi.

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