Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Les 20.000 casques bleus et policiers de la Monusco resteront en RDC pour un an de plus. Le Conseil de sécurité estime que le gouvernement de Kinshasa n'est pas encore capable de contrôler l'ensemble de son territoire et note de « graves problèmes de sécurité » dans la région du Kivu et dans l'est du pays. L'ONU y fait notamment état d'une forte augmentation de nombre de viols.
Pas question pour l'instant, de réduire les effectifs de la Monusco, même si l'ambassadeur de RDC à l'ONU, Ileka Atoki veut voir évoluer le rôle des Nations unies :
« Il est grand temps que les Nations unies commencent à s’adapter. Nous devons absolument quitter la phase stricte de maintien de la paix pour aller dans une phase de consolidation des institutions de la République démocratique du Congo et qui doivent conduire à une phase de développement de la RDC. Et cela va impliquer justement un début de réduction progressif de la composante militaire des Nations unies pour laisser de plus en plus de place à une présence civile en RDC ».
Les forces de l'ONU devront aussi apporter un soutien au gouvernement de Kinshasa pour le test que constitue la tenue des élections de novembre prochain dans de bonnes conditions.