La «marche des fiertés» lesbiennes, gaies, bi et transsexuelles, qui a eu lieu samedi 25 juin à Paris, a rassemblé plus de 80 organisations et associations qui ont défilé sous le slogan «Pour l'égalité, je marche en 2011, je vote en 2012».
Les «marches de fierté» sont désormais organisées dans le monde entier. Avec quelques exceptions toutefois : sur le continent africain, par exemple, il faut aller en Afrique du Sud pour voir gays et lesbiennes défiler dans la rue, notamment à Johannesburg.
Depuis quinze ans, l'Asie se met elle aussi doucement aux couleurs arc-en-ciel. Après Tokyo et Séoul, c'est Shanghai qui a vu en 2009 sa première «Gay Pride». Une parade fortement perturbée par les forces de l'ordre.
Cette même intolérance se retrouve d'ailleurs en Russie. Les autorités ont interdit la «Gay Pride Slave» à Saint-Pétersbourg. Et d'habitude, la police russe ne fait pas dans la dentelle pour disperser ce genre de manifestations.
Du côté des Etats-Unis, la situation est tout autre. La décision de l'Etat de New York d'autoriser le mariage homosexuel tombe à pic pour les milliers de gays et de lesbiennes qui s'apprêtent, ce week-end, à arpenter les rues un peu partout dans le pays, et notamment à San Francisco.
Mais c'est au Brésil que sera donné, dimanche, le coup d'envoi pour la plus grande « Gay Pride » du monde. Trois millions de personnes sont attendues à Sao Paulo, sous le mot d’ordre «Aimez-vous les uns et les autres, non à l’homophobie».