C’est une campagne sans suspense qui s’est ouverte le 21 juin. Selon tous les analystes, pas de doute, le oui va l’emporter. Le roi a appelé à voter en ce sens. Pour la majorité des Marocains, le débat est donc réglé. Seules inconnues : le score qu’obtiendra le oui et le taux de participation. Tous les deux sont indicateurs de l’intérêt des Marocains pour cette réforme de la Constitution.
Mais si le résultat semble connu d’avance, n’empêche que certains s’inquiètent. Comment prétendre mener une campagne en dix jours, alors que le sujet est particulièrement compliqué ?
Enfin, comment vont s’organiser les temps de parole dans les médias ? Les partisans du non auront-ils l’occasion de s’exprimer ? Autant de questions qui n’ont pas encore été clairement tranchées.
Les partis politiques au Parlement auront droit à douze minutes de temps de parole. Presque tous appellent à voter oui. Enfin, l’autorité de régulations audiovisuelle a juste demandé aux médias publics et privés de respecter le pluralisme des opinions.