La journée du 13 juin 2011 a été marquée par un retard à l’allumage. Quelques minutes seulement, après le début de l’audition des témoins de l’enlèvement d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, une panne d’électricité oblige à une suspension de quatre heures.
A la reprise, le doyen des juges d’instruction en charge des auditions, entre dans son sujet. Pendant trois heures, il s’entretient minutieusement avec le cousin du leader politique, Moussa Akoura : « Le juge est vraiment… Il est sincère… En me posant des questions, il est passionné. Et c’est un doyen. Il m’a rassuré. Au début je n’avais pas confiance en la justice tchadienne. Mais aujourd’hui, dès que j’ai été écouté par le juge, j’ai été ravi, et j’attends la suite que ça va donner ».
Lundi, le magistrat devait écouter trois des sept témoins qui ont accepté de parler. Mais en raison du retard à l’allumage, les deux autres ont été programmés pour aujourd’hui. Les auditions devaient continuer jusqu’à la fin de la semaine.