Les combats s'intensifient en Libye

En Libye, le porte-parole du régime indique que le colonel Kadhafi ne quittera pas le pouvoir. Le guide libyen est apparu à la télévision ce dimanche soir 12 juin, en compagnie du président de la Fédération internationale d'échecs, le Russe Kirsan Ilioumjinov. Sur le terrain, les combats entre les forces fidèles au colonel Kadhafi et les rebelles ont été violents ce dimanche. Ils ont eu lieu dans plusieurs régions du pays notamment dans la ville de Zawiyah que le gouvernement affirme avoir reprise à l'insurrection. Alors que les frappes de l'Otan se sont poursuivies sur la capitale Tripoli, la ville de Ghadames a été bombardée pour la première fois par les forces du guide libyen.

Des combats ont aussi eu lieu dans les montagnes au sud-ouest de Tripoli. Et ils ont repris dans la ville de Zawiyah, qui se situe dans l'ouest du pays.

Après deux mois d'accalmie, les combats ont repris à Zawiyah. Ville de 250 000 habitants, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale libyenne. Insurgés et forces loyales au colonel Kadhafi se battent pour le contrôle de la ville où des combats intenses se poursuivent.

En mars dernier, les forces gouvernementales avaient repris la ville. Les rebelles affirment aujourd'hui en contrôler une partie. L'Otan qui poursuit ses raids sur Tripoli et ses environs affirme être intervenue à Zawiyah.

« La situation à Zawiyah comme dans d’autres villes en Libye est actuellement assez fluide. On constate que de nouvelles régions et de nouvelles villes sont entrain de se soulever. Visiblement le peuple libyen veut prendre son avenir en main et c’est pourquoi pas plus tard qu’en début d’après-midi (12 juin) des frappes ont été faites pour détruire des pièces d’artilleries dans cette région. », a annoncé le lieutenant colonel Trioro qui dirige la cellule de communication et d'information de l'Otan pour les opérations en Libye.

Les combats au sol ont repris samedi à Zawiyah. Depuis la ville est le théâtre de violents affrontements entre insurgés et partisans de Mouammar Kadhafi.

Pour empêcher l'afflux des réfugiés quittant la ville, les forces gouvernementales ont coupé la route menant à la frontière tunisienne, la principale route côtière qui relie Tripoli à la Tunisie.

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