Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
L’assemblée générale des Nations unies devait designer 15 nouveaux pays appelés à siéger au sein du Conseil des droits de l’homme, selon la règle qui impose un renouvellement par tranche de ses 47 membres. Dix des candidats étaient assurés d’un vote favorable, aucune compétition n’étant orchestrée. Les quotas régionaux avaient en effet été remplis sans contestation. Cela a été vrai pour l’Asie, l’Afrique et le groupe occidental.
La question très controversée de la candidature syrienne qui avait agité le monde politique avait été réglée voici quelques semaines. Soumis à forte pression, Damas avait renoncé à se mettre sur les rangs. Le Koweït en a profité.
Dans les autres groupes signalons la défaite enregistrée par le Nicaragua et la Géorgie éliminés lors du scrutin. Les organisations non gouvernementales ont une nouvelle fois critiqué l’arrivée au sein du Conseil de pays dont le bilan en matière de droits de l’homme n’est guère satisfaisant.
Elles se sont réjouies de voir la Syrie écartée mais « l’entrée par exemple du Koweït et de la République du Congo abaisse le niveau de crédibilité du Conseil », a constaté Human Rights Watch.