Ebola fait partie des maladies qui nécessitent une notification hebdomadaire à l’OMS. C'est-à-dire que chaque semaine tous les centres de santé du pays doivent adresser un rapport indiquant si une suspicion existe, même s’il n’y a rien.
Les premiers symptômes sont communs à beaucoup d’autres maladies : fièvre, puis hémorragies. Dans ce cas, on isole le malade. C’est quand aucun traitement ne fait effet que l’on soupçonne Ebola.
Des analyses sont faites dans plusieurs laboratoires, dont ceux du CDC américain (Center for Disease Control), en pointe dans la lutte contre le virus. A Kinshasa, du matériel de protection des médecins et infirmiers est pré-positionné au cas où ils devraient intervenir d’urgence sur un foyer d’Ebola.
Aucun cas n’a été identifié depuis la dernière épidémie de 2008 dans le Kasaï qui s’était arrêtée à neuf morts, parce que vite identifiée. On ne sait faire que ça contre l’Ebola, arrêter l’épidémie. On ne peut pas soigner cette maladie.
Les recherches se poursuivent. Dans quelques jours une équipe internationale partira en forêt pour capturer et analyser des chauve souris. Avec les grands singes, elles sont considérées comme les principaux vecteurs de ce virus.