Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Pour le Conseil de sécurité, l'heure est à la stabilisation et à la réconciliation en Côte d’Ivoire. Alain Leroy, le patron des casques bleus s'est inquiété d'une situation toujours dangereuse à Abidjan où 130.000 personnes ont été déplacées.
« Nous savons, dit-il, que beaucoup d’armes ont été distribuées ces dernières semaines, ces derniers mois aux jeunes patriotes à beaucoup de miliciens. Il y a encore de 3 à 4 000 personnes qui ont des armes et qui participent aux pillages et à l’insécurité dans Abidjan même. Donc nous patrouillons au maximum de nos possibilités dès que les forces de police et de gendarmerie du président Ouattara pourront patrouiller. Nous sommes prêts à patrouiller ensemble avec elles, c’est la première urgence en ce moment ».
Le Conseil de sécurité demande à Alassane Ouattara de former un gouvernement le plus large possible c'est à dire des partisans de Laurent Gbagbo. Le Conseil attend également du président ivoiren qu’il fasse la lumière sur les exactions attribuées à ses partisans dans l'ouest du pays.
La coordinatrice humanitaire Valérie Amos a demandé que soient débloqués 300 millions de dollars pour couvrir l'aide d'urgence nécessaire aux 800 000 personnes qui ont fuit les violences en Côte d’Ivoire.