Symboliquement, Ban Ki-moon a terminé sa visite en Tunisie par une rencontre avec la famille de Mohammed Bouazizi, le martyr de Sidi Bouzid, celui dont l'immolation par le feu avait déclenché la contestation qui allait emporter le régime Ben Ali.
Aux autorités de transition, le secrétaire général de l'ONU a dit sa solidarité et son admiration devant ce modèle de changement démocratique, selon ses mots, « spontané, pacifique, réalisé par de simples citoyens ».
Accompagner le processus électoral
A Tunis, Ban Ki-moon a promis une aide des Nations unies pour réussir ce mouvement et construire une démocratie participative. L'ONU propose d'accompagner le processus électoral en envoyant de nouveaux experts pour aider à élaborer la nouvelle constitution, restaurer l'Etat de droit et promouvoir les droits de l'homme.
Mais Ban Ki-moon a également repondu aux réserves de certains pays contre les raids aériens en Libye. Il appelle notamment la Russie à respecter la résolution 1973 autorisant ces frappes car une fois adoptée, a-t-il dit, tous les membres des Nations unies ont l'obligation de coopérer sans restriction à l'application de cette résolution.