Cette nouvelle loi, votée à soixante voix pour quatre abstentions et zéro contre, habilite les organes en charge du fichier électoral à le modifier. Un délai de cinq jours supplémentaires est proposé, pour favoriser la prise en compte des électeurs non enregistrés. Un report d’une semaine qui répond aux exigences de la classe politique, et qui donne un écho favorable aux multiples concertations enregistrées ces dernières semaines.
La Cédéao, l’Union africaine et les Nations unies, en mission conjointe, ont déclaré leur soutien au report de l’élection présidentielle dans le respect des délais constitutionnels, notamment la date du 6 avril, date d’investiture du président de la République.
De source proche du pouvoir, la nouvelle loi devrait être promulguée ce vendredi. Reste à savoir du point de vue technique quelle formule sera adoptée pour le recensement, l’enregistrement et la délivrance des cartes d’électeurs aux milliers de personnes en attente de pouvoir voter.