Bahrein, Yémen, Libye... Ban Ki-moon condamne la répression

Le secrétaire général de l’ONU a condamné la répression contre les manifestants au Bahrein, au Yémen et en Libye, qui a fait plusieurs morts ce jeudi 17 février 2011. Ban Ki-moon a estimé que ces troubles sont les résultats de l’absence de réformes que les Nations unies appellent de leur vœux depuis plusieurs décennies.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Ban Ki-moon s’est dit profondément troublé par la répression policière au Bahrein, jugeant que le droit de manifester pacifiquement doit être respecté et que les responsables de ces violences doivent être traduits en justice. Le chef de l’ONU voit dans l’absence de liberté, le point commun des troubles de cette vague de manifestations dans le monde arabe.

« La liberté d’expression, la liberté de manifester et la liberté de communiquer doivent être totalement garanties. Ces libertés ont été largement négligées dans le monde arabe. C’est la leçon que les dirigeants doivent retenir et c’est ce qu’ils doivent tenter de changer », a déclaré le secrétaire général des Nations unies.

Critiqué au début de la crise pour son silence sur la Tunisie et l’Egypte, Ban Ki-moon appelle les dirigeants de la région à écouter leurs peuples et à mener des réformes audacieuses, soulignant que les problèmes qui apparaissent aujourd’hui ont été pointés par les différentes agences des Nations unies depuis de nombreuses années.

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