A Arlit, même si le rapt des sept otages n’est plus un sujet de préoccupations au quotidien, il reste dans les esprits. On en parle souvent au détour d’une conversation comme motif supplémentaire d’isolement de la région. Les investisseurs, les touristes, les programmes de développement ont peur d’aller dans la zone.
Qu’en est-il aujourd’hui du dossier de ces enlèvements ? C’est le silence total. Même ceux qui ont vécu de près le rapt, les témoins n’en parlent plus. C’est le même mutisme du côté des autorités.
En revanche, la sécurité a été renforcée à Arlit : envoi d’hommes supplémentaires, des patrouilles qui se font de jour comme de nuit et les fameux 4x4 interdits de circuler la nuit.
Malgré toutes ces mesures, les expatriés français ne sont pas encore de retour sur les mines d’Arlit. Mais Areva a promis qu’ils reviendront y travailler bientôt.