Votre avis sur l’avenir de l'aide au développement de l'Afrique

Le 13 décembre 2010, les groupes partenaires du campus René Dumont du Jardin tropical de Paris organisent une journée de réflexion sur les nouvelles formes de partenariat du développement durable en Afrique. Les débats sont diffusés en direct dans les campus numériques de l'Agence universitaire de la Francophonie à Bamako, Yaoundé, Kinshasa, Cotonou, Antananarivo et Dakar. Les animateurs de l'AUF des campus de Dakar et de Yaoundé disposent d'un temps d'intervention. Toutefois, RFI, partenaire et intervenant dans les débats de ce séminaire, se propose de relayer vos idées et vos commentaires. A vos claviers !

Dix-sept pays africains, dont 14 pays francophones, ont fêté le cinquantenaire de leurs indépendances en 2010. Cette échéance a été l'occasion de bilans et d'analyses où l'antagonisme colonial reste très vivace. Cependant, les enjeux du développement dépassent largement le cadre de relations bilatérales. Les partenaires se sont multipliés. Certes, les clivages financiers, économiques et sociaux, hérités du passé, subsistent entre États dans les discussions à l'échelle internationale, mais des formes de solidarité, regroupant des mouvements et organisations du Nord et du Sud, au coude à coude, où chaque voix compte, se sont développées. Des mouvements intercontinentaux ont pris forme. Le Forum de Bamako, qui a fêté ses 10 ans en 2010, est l'un des miroirs de ces profonds changements.

C'est pour réfléchir à ces nouvelles alliances et à leur développement, que le campus René Dumont du Jardin tropical de Paris organise un séminaire intitulé Cinquante ans d'indépendances africaines... et après : nouveaux partenariats, nouvelles générations ce lundi 13 décembre.

Plusieurs organisations sont invitées à faire partager leurs expériences de coopération : le CORAF (Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricole), le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières) Coordination Solidarité urgence développement (Coordination SUD), Concord, la FECONG (Fédération des collectifs d'organisations non gouvernementales du Mali), JED (Journaliste en danger).

Leurs pratiques de partenariat et d'entraide  peuvent servir de base à repenser les mécanismes de coopération. Mais d'autres questions se posent aux jeunes désireux de participer au développement de leurs pays et à leurs futurs partenaires.

Comment favoriser leur intégration dans des programmes de développement ? Quelles formations professionnelles mettre en place ? Quels pistes à explorer pour assurer la pérennité d'un projet ? Comment renforcer les réseaux du commerce équitable ? Quel rôle accorder à Internet, aux blogues, à Facebook et aux téléphones cellulaires dans le domaine du développement économique et social ? Quelle priorité donner aux droits individuels en matière de développement et de gouvernance ? Comment coordonner les aides des diasporas ? Comment un jeune diplômé de retour au pays peut-il contribuer au développement de celui-ci ? Quel appui peut-il trouver ?

Toutes ces questions sont posées -et d'autres peuvent s'ajouter- en amont de la visio-conférence programmée avec 5 universités de la région parisienne et celles de Dakar et de Yaoundé. La table ronde qui suivra tentera d'en faire une synthèse.

RFI, partenaire de ce séminaire qui pourra être suivi en direct dans les campus numériques de Bamako, Yaoundé, Kinshasa, Cotonou, Antananarivo et Dakar, se propose de relayer vos idées et vos commentaires.

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À consulter :
Les rencontres avec les jeunes leaders africains organisées par le gouvernement américain (3-5 août 2010).
Obama to Young African Leaders: Yes, Youth Can. Article ABC News

 

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