Il fallait agir après trois jours de crise. C’est ce que le Premier ministre est venu expliquer à la presse, quelques heures après la reddition des officiers mutins. Camille Vital se réjouit de la stratégie adoptée.
« Ces officiers égarés sont nos compatriotes. Aussi, avons-nous cherché par tous les moyens à éviter toute confrontation armée. Pendant ces trois jours, nous avons privilégié la solution négociée, tout en restant ferme. La voie choisie a été payante, car cette crise s’est dénouée par la reddition des mutins sans effusion de sang ni perte de vie humaine ».
Le dénouement de cette affaire est un signe très positif en direction de la communauté internationale selon le Premier ministre qui a tenu à remercier lors de son intervention tous les soldats qui ont participé à l’opération et plus particulièrement le chef d’état-major général des armées dont il a loué l'intelligence et l'abnégation. Quant aux mutins ils sont maintenant entre les mains de la justice.
La reddition des mutins et son dénouement pacifiste est-il à mettre au crédit du président de la transition ? en sort-il renforcé? Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit constitutionnel, et vice-président de l’université de Tananarive nous livre son analyse.