Le président de la commission électorale, le général Sangaré, a estimé devant la presse que sur l’ensemble du territoire national, les Guinéens ont voté dans le calme, la sérénité et surtout dans la discipline.
Selon Siaka Sangaré, il y a eu quelques problèmes de matériel et de documents dans de rares bureaux de vote et un seul incident important à Madrid, en Espagne, où les électeurs ont détruit le matériel électoral sous l’effet de l’énervement et n’ont pu voter.
Les observateurs de la société civile guinéenne estiment, de leur côté, que seuls des incidents mineurs ont été relevés à l’intérieur du pays. Par exemple à Faranah, en Haute Guinée, où des assesseurs ont voté à la place des électeurs. A Gaoual, en Moyenne Guinée, il y a eu trop d’assesseurs dans certains bureaux de vote.
Le processus électoral n’est pas terminé
Les missions d’observation de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de la Francophonie et du Centre Carter ont signé un communiqué commun dans lequel elles ne signalent pour l’instant aucun problème majeur. Les électeurs guinéens, selon ces missions d’observation, se sont rendus aux urnes en très grand nombre pour déterminer dans la paix l’avenir de la Guinée.
Le communiqué commun rappelle cependant que le processus électoral est loin d’être achevé et que ces missions surveilleront avec la plus grande vigilance les opérations de décompte, de centralisation et de compilation des résultats.