Le Premier ministre, le Conseil national de transition, la Céni, le groupe international de contact et les deux candidats... En une journée, ce samedi, le médiateur Blaise Compaoré a rencontré tous les acteurs du dossier guinéen.
Dans la soirée, via un communiqué, le président du Burkina a réaffirmé que le second tour devrait se tenir le 7 novembre prochain. En partie grâce aux efforts de la Céni pour résoudre la question des personnes déplacées par peur des violences. Car selon le médiateur, la commission rechercherait actuellement les moyens de faire voter ces déplacées même s'ils ne sont plus chez eux, en dehors de leur circonscription électorale.
Quant aux Guinéens de l'étranger, finalement, eux aussi, devraient pouvoir voter sans leur carte Alpha numérique, peut-être avec leur récépissé du premier tour.
Mais Blaise Compaoré souligne également que l'élection doit absolument se tenir dans un climat apaisé. C'est pourquoi il rappelle « la lourde responsabilité qui incombe aux deux candidats dans le maintient de la paix et de la sécurité avant, pendant et après le scrutin ».
Le président du Burkina demande donc aux acteurs politiques mais aussi religieux et coutumiers à tout faire pour réconforter les victimes de « tracasseries » selon ses mots et ramener plus de sérénité pour que le scrutin ait bien lieu le 7 novembre.