Vives réactions en Guinée après les violences du week-end

C'est toujours l'expectative en Guinée. La date du second tour de la présidentielle n'a toujours pas été fixée et le général malien Siaka Toumani Sangaré, qui préside la Commission électorale nationale indépendante (Céni), a poursuivi lundi 25 octobre 2010 ses consultations jusque tard dans la soirée. Par ailleurs, les réactions suite aux violences du week-end ont été nombreuses en Guinée mais aussi à l’étranger alors que lundi, régnait un calme précaire dans le pays.

Cellou Dalein Diallo, candidat de l'UFDG au second tour de la présidentielle guinéenne s’est exprimé ce lundi 25 octobre sur les violences qui ont émaillé le week-end. Et pour lui les responsables sont clairement les membres de l'Alliance Arc-en-Ciel.

Des attaques auxquelles n’a pas manqué de répondre l'Alliance Arc-en-Ciel. Son porte-parole François Fall parle d'accusations non fondées.

Des réactions aussi hors de Guinée. Après ces violences politico-ethniques le bureau du procureur de la Cour pénale internationale rappelle qu'il a le pays et ses leaders à l'œil. Pour Aymeric Rogier, analyste principal au bureau du procureur de la CPI, les violences électorales peuvent tout à fait relever de la compétence de la CPI.

Enfin, Amnesty International lance un appel au calme en Guinée. L'organisation de défense des droits de l'homme dont fait partie Gaëtan Mootoo met en garde, également, l'armée et la police contre un usage abusif de la force pour maintenir l'ordre.

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