On attend désormais le décret par lequel le général Sékouba Konaté, président de la transition, va fixer officiellement la date de ce second tour. Le 31 octobre n’est qu’une proposition de la Céni et au général Konaté qu'appartient la décision finale.
Selon le général Sangaré qui dirige la commission électorale, cette nouvelle échéance qui est très proche, présente plusieurs avantages : elle facilite la disponibilité du matériel électoral le jour du scrutin, elle facilite aussi la disponibilité des 50 000 agents électoraux qui sont formés depuis une semaine, et enfin elle réduit le coût du processus électoral.
Les réactions des candidats en lice à la proposition d'un 2ème tour le 31 octobre
Alpha Condé, candidat de l’alliance Arc-en-ciel, a déclaré lors de la cérémonie au Palais du peuple qui a eu lieu ce mardi après-midi qu’il n’avait aucune objection. Il a simplement demandé qu’il y ait centralisation manuelle des votes, les ordinateurs ayant été volés à la Céni. Le porte-parole de l'alliance, François Fall, explicite la position du mouvement :
Celou Dallein Diallo a fait lui comprendre que le 31 octobre lui semblait une date trop rapprochée mais sans mettre son veto. « Je pense qu’il reste un certain nombre de préalables » a-t-il dit en évoquant la circulation dans le pays de documents qui ressemblent à des listes électorales et surtout la nécessité de rétablir le calme après les violences qui ont eu lieu dans l’Est de la Guinée la fin de semaine dernière.
Mardi soir, Sydia Touré, l’un des responsables de l’alliance « Celou Dallein Diallo Président » a déclaré à RFI « Nous n’acceptons pas cette date du 31, nous demandons à la Céni et au président de la transition qu’une semaine supplémentaire soit accordée pour régler les problèmes en suspens».