C’est dans dix jours exactement que les 6,5 millions de Nigériens iront aux urnes pour l’adoption d’une nouvelle Constitution. La commission logistique de la Commission nationale électorale indépendante travaille d’arrache-pied pour faire acheminer le matériel électoral dans les différentes régions du pays.
Rien ne manque dans les magasins, des bulletins de vote, aux enveloppes, en passant pas les isoloirs et les lampes à pétrole. Pour réussir ce référendum tant attendu, le président de la Commission nationale électorale indépendante, Ghousmane Abdourahamane, supervise en personne les opérations. Nous l’avons rencontré dans un des magasins de la Céni et il ne cache pas son optimisme :
« Je vous dis que nous sommes prêts puisque nous venons de finir le colisage et nous avons même gagné deux jours sur notre chronogramme. Nous sommes en train d’empaqueter tout le matériel et les documents électoraux. Pour chaque personne, nous faisons un paquet pour le mettre à sa disposition, et cette opération est terminée. »
« Actuellement le matériel est en train d’être transféré. C’est par avion que le matériel et les documents électoraux seront à la disposition de chaque région. En principe les élections pour le 31, c’est bien parti, il n’y a pas de problème, elles auront bel et bien lieu. »
Sur le terrain, tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays, les Nigériens observent une campagne référendaire très timide en l’absence des leaders des grands partis politiques.