Le président de la transition, le général Sékouba Konaté entérine donc la demande de la CENI pour un délai supplémentaire. Une CENI dont, il l’a rappelé, les avis fondent les décisions des institutions de la transition en matière électorale.
La Commission électorale nationale indépendante, a-t-il dit, « vient de suggérer un report de de la date du second tour de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 19 septembre prochain pour des raisons techniques liées aussi aux exigences des candidats. »
« Les deux candidats que nous avons consultés, a ajouté Sékouba Konaté, disent prendre acte de la décision souveraine de la CENI. »
« Pour ma part, a-t-il encore indiqué, j’estime qu’un espoir a été déçu, qu’un rendez-vous important vient d’être manqué. »
Selon le général Sékouba Konaté, la situation nouvelle interpelle tous les acteurs de la transition, qui doivent se retrouver sans délai autour du médiateur pour tirer toutes les conséquences de ce report.
Le président de la transition ne s’est en revanche pas exprimé sur la nouvelle date à laquelle le second tour pourrait avoir lieu. Le porte-parole de la CENI, Thierno Seydou Bayo, a indiqué en début de soirée à quelques journalistes que la Commission avait besoin d’une à deux semaines pour boucler les préparatifs.
Les réactions dans l'entourage des deux candidats :