Les combats auraient duré quatre heures selon les habitants de Galagala, théâtre de cette offensive. Les montagnes de cette localité, où étaient établis le chef de guerre Mohamed Said Atom et sa milice, sont désormais contrôlées par les forces de sécurité de Puntland. Selon les autorités, les insurgés ont subi de lourdes pertes et fui la zone. Plusieurs d’entre eux sont emprisonnés.
Les forces du Puntland avaient déjà lancé une première attaque contre Mohamed Said Atom et ses hommes le mois dernier.
Décrit comme le représentant des shebab dans la région, il fait l’objet de sanctions des Nations unies : le chef de guerre a violé l’embargo sur les armes en Somalie. Et selon les responsables locaux, les grottes, difficiles d’accès, lui offrent un repaire parfait.
Les insurgés islamistes shebab ont juré la perte du gouvernement de transition et menacé de faire de Mogadiscio le cimetière des renforts promis par l’Union africaine. L’organisation s’est engagée le mois dernier à envoyer 4 000 hommes supplémentaires dans la capitale, et ainsi porter le contingent africain à 10 000 hommes.
Depuis janvier, le bilan humain en Somalie s’élève à plus de 918 morts et 2 600 blessés.