Avec notre correspondant à Johannesburg, John Kaninda
C’est le soulagement en Afrique du Sud. La Fondation Nelson Mandela n’a pas bénéficié financièrement d’un quelconque trafic des diamants de la guerre, ceux remis à l’un de ses fondés de pouvoir, Jeremy Ratcliffe. Ces diamants n’ayant jamais été vendus au profit de la fondation caritative mais plutôt confiés à la garde de la police sud-africaine.
Cela aurait fait tâche d’huile que le nom de Nelson Mandela, - symbole de probité dans un pays où la force morale de la classe politique a été remise en cause par de nombreux cas de corruption qui ont éclaté ces dernières années-, soit lié à une telle affaire sordide.
Une affaire qui laisse néanmoins une question en suspens : pourquoi Ratcliffe a-t-il gardé aussi longtemps ce colis encombrant pour ne s’en débarrasser que peu de temps après le témoignage de Naomi Campbell ? Une question à laquelle il sera difficile de trouver une réponse, l’intéressé s’étant contenté de dire qu’il n’avait pas voulu impliquer la Fondation Nelson Mandela dans une affaire illégale.