Les seules images de Michel Germaneau datent d'il y a deux mois. Dans une vidéo diffusée par ses ravisseurs, il se disait en mauvaise santé. Il se plaignait de la chaleur et demandait des médicaments.
De source proche du dossier, l'ancien ingénieur serait détenu par un certain Taleb Abdelkrim. C'est-à-dire par un groupe différent de celui qui retient deux humanitaires espagnols depuis plus de sept mois dans la même zone.
Juste après l’enlèvement du Français, al-Qaïda au Maghreb islamique avait demandé dans un communiqué, à Paris et à ses alliés de libérer des détenus. Où en est-on des négociations ? Et comment interpréter cet ultimatum lancé ce dimanche ? C’est toute la question.
Ce que l’on sait, c'est que récemment, dans le cas du Français Pierre Camatte, ou dans l'affaire des deux Italiens détenus à la même période, les ultimatums ont été à chaque fois prolongés, jusqu'à la libération des otages.
Dimanche soir, les autorités françaises ont assuré rester mobilisées à Paris et sur le terrain sans en dire plus pour des raisons de sécurité. A l'occasion de cet ultimatum, le quai d'Orsay rappelle une fois de plus que cette région du Sahara est dangereuse et vivement déconseillée aux voyageurs.