Dans un communiqué lu jeudi soir à la radio et télévision nationales, le gouvernement burkinabé précise que l’information vient d’un service américain. Une information qui semble étonner chacun des ministres concernés par la gestion de cette affaire.
« Nous n’avons aucun indice » souligne le ministre de la Défense Yéro Boly. « La zone de Ouahigouya n’est pas propice à ce genre d’attaque » estime son collègue de la Sécurité, Emile Ouédraogo. « Pour nous il n’y a pas de problème particulier », note de son côté Alain Yoda qui a en charge les Affaires étrangères.
Cela dit, l’alerte est prise au sérieux. Ainsi le service de sécurité redouble de vigilance. Comme dans toutes les régions en proie au phénomène de banditisme, la police et la gendarmerie effectuent déjà des patrouilles sur les routes du pays. Ces patrouilles vont être renforcées. Des mesures maximales sont prévues le long des frontières notamment avec le Mali et le Niger.
Pour autant le gouvernement ne veut pas que cette affaire sème la panique. Les déplacements sont libres pour les Burkinabés et pour les étrangers. Mais à condition pour ces derniers, d’en informer les services de police et de gendarmerie, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.