Si la date du second tour de la présidentielle n’est pas connue, celui-ci ne peut pas se tenir comme prévu le 18 juillet 2010 pour plusieurs raisons.
D’abord, la Cour suprême a huit jours francs pour recevoir les recours des partis politiques engagés dans la course pour la magistrature suprême. Ensuite, la Cour suprême a trois jours pour statuer.
Selon la loi électorale, le second tour de la présidentielle doit avoir lieu 14 jours après la proclamation des résultats définitifs du premier tour. C’est au vu de ces résultats que la CENI (Commission électorale nationale indépendante) va saisir le président de la transition pour que ce dernier prenne un décret de convocation des électeurs.
Les deux candidats, eux, ont à faire douze jours de campagne électorale. Une campagne qui doit cesser la veille du scrutin à minuit, d’où le délai nécessaire de 14 jours.
La date du 18 juillet initialement prévue pour le second tour de cette élection présidentielle n’était qu’une proposition faite par la CENI. Une date décidée avec son partenaire technique à l’issue d’un atelier qui a eu lieu après la déclaration de Ouagadougou en janvier 2010, comme l’a annoncé à RFI Patrick Dieng, le responsable de la CENI.