De notre envoyé spécial à Campinas,
Les Nigérians ont quitté leur hôtel et filé jusqu’à leur bus, protégés des fans et surtout des journalistes par des barrières et un cordon de police, ce 27 juin 2014 à Campinas. Quelques uns, comme le milieu de terrain John Obi Mikel ou l’attaquant Peter Odemwingie, se sont arrêtés pour signer des autographes, avant de filer à l’aéroport, direction Brasilia où ils affronteront la France, en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2014, le 30 juin. « Tout va bien, a lâché Odemwingie en français. Hier, on a eu une journée de libre. Aujourd’hui, on voyage. On va commencer l’entraînement et la préparation du match ».
« On est arrivé à un accord »
La veille, les champions d’Afrique avaient manqué une séance d’entraînement, se réunissant pour parler de primes, selon la presse nigériane. « Ce n’est pas que pour ça, quelques joueurs voulaient se reposer aussi », tempère Odemwingie. Il ajoute : « Tout n’a pas été clair mais ça fait deux semaines qu’on discute. On est arrivé à un accord. »
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Pour une raison obscure, le sélectionneur Stephen Keshi a tenté de rejoindre le bus en fendant la foule. Cerné par les caméras et les micros, il a répondu aux questions par un « il n’y a pas de problème ».
C’était déjà le mot d’ordre du chargé de communication des « Super Eagles », Ben Alaiya, le matin-même. Officiellement, il n’y a pas de conflit entre les joueurs et les autorités sportives nigérianes.
Propos recueillis par Christophe Jousset,