C’est à 12 h 30 précises (17 h 30 à Paris), lundi 9 juin, sous un beau soleil et une température agréable, que l’avion des Lions indomptables s’est posé à l’aéroport de Vitoria, une ville du bord de mer adossée à la montagne, à 400 kilomètres au nord-est de Rio.
Fatigués, les joueurs et l’encadrement technique sont aussitôt montés dans le bus qui les attendait au pied de l’appareil. Derrière eux, une délégation d’une centaine de personnes, conduite par le ministre des Sports Adoum Garoua.
Samuel Eto’o a pris le temps de se faire prendre en photo sur le tarmac pour alimenter les réseaux sociaux. Avec au passage une pique à l’endroit de quelques dirigeants du football, qu’il a traités d’« amateurs ». De quoi se faire encore des amis.
« Place à la compétition »
« Place à la compétition », a écrit le capitaine des Lions, qui parle de « fierté » et de « vaillance » pour défendre les couleurs nationales. Mais le pays attend ses joueurs au tournant. Habiles pour négocier leurs primes, jusqu’à faire céder leur fédération et même le gouvernement, qui ont eu peur du scandale, les Lions doivent maintenant montrer leur talent sur les pelouses brésiliennes. Sinon, pas de pardon...
Dans la soirée, les joueurs ont fait une courte promenade à pied, avant de rencontrer des officiels de la Fifa, venus délivrer les habituelles consignes d’avant-Coupe du monde.
Après une bonne nuit de repos, les Lions seront ce mardi sur la pelouse du stade Kleber-Andrade pour leur premier entraînement sur le sol brésilien, avant de rencontrer la presse à leur hôtel. Pour le Cameroun, le Mondial commence vraiment aujourd’hui.