RFI : Hany Abo Rida, êtes-vous inquiet à cause des violences qui ont lieu au Caire, suite au verdict du tribunal concernant le procès du drame de Port-Saïd ?
Hany Abo Rida : On vient juste de m’appeler du Caire pour me parler de ce désastre. Je ne comprends pas pourquoi ça arrive. Cette décision du tribunal n’est pas le problème de la Fédération.
Le siège de la Fédération égyptienne de football a été incendié.
Le président de la Fédération (Gamal Alaam, Ndlr) et deux membres importants sont ici. Ils sont en réunion parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils vont faire au sujet du championnat national, s’il va continuer ou pas. Il va y avoir aussi un tas de problème concernant les éliminatoires pour la Coupe du monde. Il y a un match de prévu le 26 mars (contre le Zimbabwe, Ndlr).
Ce drame de Port-Saïd a eu lieu il y a plus d’un an. Il y a encore bien des problèmes. Est-ce que le football égyptien vit un cauchemar ?
Oui, c’est un cauchemar que vit le football. Et le problème, c’est qu’on mélange le sport et la politique. Il faut trouver un moyen de séparer les deux. […] Je pense que, s’il en a la volonté, le gouvernement peut le faire.
Propos recueillis par notre envoyé spécial à Marrakech