Mondial 2014 : le Maroc et la Côte d’Ivoire se neutralisent

Les équipes du Maroc et de Côte d’Ivoire ont fait match nul 2-2 en éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 (groupe C), le 9 juin 2012 à Marrakech. Les Marocains menés 1-0 puis 2-1 ont égalisé par deux fois face à des Ivoiriens bien regroupés.

Le Maroc a frôlé la catastrophe en éliminatoires de la Coupe du monde 2014, ce 9 juin 2012 à Marrakech. Après un match nul 1-1 en Gambie, les Marocains ont failli craquer à domicile face à la Côte d’Ivoire. Mais un but providentiel d’Hamza Abourazzouk les maintient dans la course à la qualification. Résumé.

Un Maroc à réaction

En début de rencontre, l’équipe du Maroc peine à mettre son jeu en place. Elle est sanctionnée par un but de Salomon Kalou, avec un petit ballon piqué par-dessus Nadir Lamyaghri à la 8e minute. Les Lions de l’Atlas tentent timidement de réagir avec une frappe tendue d’Abdelaziz Barrada (23e).

Il faut attendre la 40e minute et un penalty pour que la sélection marocaine se relance. L’arbitre, M. Ghead Grisha, sanctionne en effet une main de Cheik Tioté dans sa surface de réparation. Houssine Kharja, en bon capitaine, prend Boubacar Barry à contre-pied et égalise : 1-1.

En seconde période, les Ivoiriens reprennent pourtant l’avantage. A l’heure de jeu, Gervinho délivre un corner sortant. Didier Drogba renvoie le ballon au point de penalty vers Habib Kolo Touré. Le défenseur catapulte la balle au fond des filets : 1-2, 60e.

Eric Gerets a eu chaud

A la 74e minute, le Maroc manque l’occasion d’égaliser une nouvelle fois, Barry s’interposant. Alors que les Eléphants semblent s’acheminer vers un second succès dans ces éliminatoires, Yassine Salhi dépose le ballon sur le crane d’Hamza Abourazzouk. Ce dernier frappe en force et dans la lucarne : 2-2, 89e. Coaching gagnant pour Eric Gerets qui a fait entrer en jeu le passeur (76e) et le buteur (64e). Le technicien belge, très contesté au Maroc après une CAN 2012 décevante, a peut-être sauvé de peu son poste de sélectionneur, ce soir à Marrakech.

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