Chales Kaboré, les médias parlent beaucoup du futur effectif de Marseille la saison prochaine. Est-ce que vous souhaitez rester la saison prochaine ?
Pour le moment, je suis bien à Marseille. On va aller au bout du championnat de France et ensuite on verra ce qui est faisable. J’ai un contrat qui s’achève en 2015 et je suis lié à l’OM.
Est-ce que votre avenir est lié à celui de Didier Deschamps si jamais l’entraîneur quittait l’OM cet été ?
Si l’entraîneur reste, c’est bien parce qu’il connait désormais parfaitement le groupe, le club et on a déjà gagné des titres ensemble.
Un mot sur l’équipe du Burkina Faso. Après deux victoires en deux matches d’éliminatoires, les Etalons sont presque qualifiés pour la CAN 2012. Le match en Namibie, en juin prochain, ce sera la rencontre décisive.
Ce sera un match très important. Mais rester focalisés sur les deux victoires serait une grave erreur et ne servirait à rien si on perd les deux dernières rencontres (le 3 juin en Namibie et le 12 octobre en Gambie). On doit rester lucides et respecter nos adversaires. Rien ne sera acquis avant la dernière journée.
En cas de qualifications, ce serait en tous cas la deuxième participation de suite du Burkina Faso à une CAN. Est-ce que votre génération a les moyens de faire aussi bien que la 4e place prise lors de la CAN 1998 à domicile ?
On a le respect de chaque génération. Celle qui a fini 4e en 1998 a réussi un très bon parcours et ils ont toute notre considération. Ce sont nos aînés, nos grands frères mais c’est difficile de comparer les deux effectifs : eux ont joué à domicile et on très bien réussi. A nous désormais de laisser une trace dans l’histoire du football burkinabè.
Un dernier mot sur la situation politique au Burkina Faso. Comment vivez-vous la crise qui frappe votre pays ?
Je ne parlerai pas de « crise ». En tout cas, je n’appelle pas ça ainsi. Le Burkina Faso est un pays de paix. J’espère que tout va se régler vite. Les Burkinabè vont vite s’en remettre.
Etes-vous inquiet pour l’avenir du Burkina Faso et des Burkinabè ?
L’avenir du Burkina Faso, c’est la paix. La paix, c’est aujourd’hui et demain dans mon pays. Il n’y a pas à s’inquiéter pour l’avenir.