Pierre Aubame, sélectionneur gabonais (au micro d’Eric Mamruth) :
« J’ai envie de dire un grand bravo à mes garçons. Je pense qu’on est passés par toutes les émotions surtout que l’arbitre a faussé les débats dès la première période. Je sais que Rémy (Ebanéga) est un joueur ‘dur’, mais sur le carton jaune il ne touche pas le joueur adverse. J’étais bien placé pour le voir mais c’est le football. Je préfère retenir qu’on a bien tenu le coup et su réagir. C’est cette capacité de réaction qu’on n’avait pas eu contre le Soudan. »
Johan Lengoualama, attaquant gabonais (au micro d’Eric Mamruth) :
« Je suis très content de la réaction de mes coéquipiers mais aussi déçu de ce premier but que nous avons encaissé alors que nous avions dominé. Mais ils ont fini par égaliser car on était en infériorité numérique. Et puis, sur une petite erreur, ils inscrivent le but du 2-1. On a été plus forts mentalement qu’eux parce que les Algériens n’ont pas battu le Gabon depuis longtemps et que nous avions cet avantage psychologique là. »
Abdelhak Benchikha, sélectionneur algérien :
« Ce match, c’est tant mieux pour le spectacle avec tous ces buts mais on a laissé passer l’opportunité de se qualifier tout de suite. On était revenu dans le match, on avait marqué deux buts. Sur l’égalisation gabonaise, je ne sais pas s’il y avait faute sur notre gardien de but mais il faut accepter ce résultat et se remettre au travail. Le Gabon jouait son va-tout et ses joueurs se sont battus comme des Lions. Le fait qu’ils soient en infériorité numérique nous a piégé parce que nos joueurs ont mal géré cet avantage. »
Khaled Lemmouchia, milieu algérien :
« Je pense qu’on méritait mieux que ce match nul. C’est vrai qu’il y avait une inégalité numérique sur le terrain, mais l’expulsion était tout à fait normale. Mais on n’a pas su en profiter. On a pris un premier but sur une erreur. On parvient ensuite à égaliser et à en mettre un deuxième mais l’euphorie qui a suivi nous a joué des tours. On peut nourrir des regrets mais dans ce type de tournoi, on n’a pas le temps de trop réfléchir. Il faut vite récupérer car on a un match qualificatif contre le Soudan. »
De notre envoyé spécial à Khartoum