Dès le début de la crise, le gouvernement chinois a pris une série de mesures ciblées et relativement prudentes pour atténuer l'impact de la pandémie. Il a été notamment décidé de baisser le taux directeur de la Banque centrale chinoise, ce qui a permis d'injecter l'équivalent de plus de 6 milliards d'euros dans l'économie réelle.
Mais cela n'a pas suffi. Malgré le soutien à la fois monétaire et budgétaire, l'économie chinoise a subi un choc avec un recul inédit de son produit intérieur brut de 6,8% au premier trimestre. Ce qui devrait rendre difficile d'atteindre les 6% de croissance annuelle visés précédemment par les autorités. Des autorités chinoises qui misent tout sur le maintien de l'emploi. A leurs yeux, le chômage menace la stabilité sociale du pays et risquerait d'entrainer des protestations de la population.
A terme, Pékin assure que la reprise est certaine. Mais le chemin qui y mène sera long. C'est une mauvaise nouvelle pour le Parti communiste chinois qui s'apprête à fêter l'an prochain le centième anniversaire de sa naissance.
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