Les compagnies fragiles sont les plus touchées par le coronavirus, à l’image de la Britannique Flybe. Après avoir échappé à la faillite plusieurs fois, elle a fini par déposer le bilan. Face au ralentissement du trafic aérien mondial, certaines sont obligées de geler les embauches.
C’est le cas d’United Airlines, la compagnie américaine va aussi reporter les augmentations de salaire. D’autres demandent à leurs salariés de prendre des congés sans solde ou procèdent à des chômages techniques.
La baisse du trafic a obligé la plupart des compagnies aériennes à clouer au sol une partie de leur flotte, comme l’allemand Lufthansa qui va immobiliser 150 avions.
Les pertes financières seront conséquentes. Selon l’Association internationale du transport aérien, les compagnies pourraient enregistrer jusqu'à 113 milliards de dollars de pertes de revenus.
Une situation qui va empirer si l’épidémie devient une pandémie, préviennent les analystes. Dans ce cas les effets négatifs se feraient sentier jusqu’à l’an prochain.
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