A la fin son discours, Mme Dlamini-Zuma a tenu à briser le silence qui avait entouré, la semaine dernière lors du Conseil exécutif, le succès de l'intervention de la Cédéao en Gambie. Un silence qui en avait étonné plus d'un. « Votre excellence, de notre part à tous, nous offrons notre gratitude sincère à la Cédéao qui, sous votre leadership, nous a remplis de fierté (applaudissements). Vous avez été, avec vos collègues et à travers la Cédéao, aux côtés du peuple gambien, pour défendre les valeurs et les principes de notre union. »
Ellen Johnson-Sirleaf a même reçu des mains de la diplomate sud-africaine, ainsi que du président tchadien Idriss Déby, un témoignage écrit des félicitations de ses pairs. Du reste, le nouveau secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, était sur la même ligne. « L'extraordinaire unité démontrée par la Cédéao a donné une leçon au monde entier. Au moment présent, alors que de nombreux conflits se multiplient, la seule manière de permettre à la communauté internationale de gérer ces conflits est dans l'unité des pays de la région, capables de se réunir sous les mêmes principes universels. »
C'était l'unité donc, cette unité que tous ici voulaient préserver, dans une époque dangereuse et après six mois de turbulences.