Web-séries, un festival marseillais les met à l’honneur

Durant le web-fest, des web-séries (des séries diffusées sur le web) du monde entier sont jugées comme des films à part entière. Ce festival très professionnel permet à cette industrie naissante de producteurs, cinéastes et acteurs directement originaires du Web de s’épanouir et de tisser de nouveaux liens hors la Toile.

Durant deux journées, les 17 et 18 octobre, s’est déroulé le Marseille Web-fest grâce à l'initiative de son organisateur Jean-Michel Albert. Comme son nom l’indique, le festival se situait dans la cité phocéenne du sud de la France et comme il l’indique un peu moins, il s’agit d’un festival international de la web-série. Une web-série c’est une création audiovisuelle qui est diffusée en épisodes sur Internet (souvent pas plus de cinq minutes par épisodes). Le diffuseur principal est très souvent l’emblématique canal de diffusion YouTube, mais il y en a beaucoup d’autres maintenant qui ont vu le jour.

Cette année, pour la quatrième édition du festival, 25 web-séries avaient été sélectionnées « parmi près de plus de 500 candidats potentiels » expliquait Jackson Rathbone président du jury et acteur dans le film Twilight. Après deux journées de visionnage, le jury a choisi de célébrer la réalisation canadienne intitulée Michaëlle en sacrament qui a raflé tout de même le grand prix du jury, mais aussi celui du meilleur scenario pour Christine Doyon et aussi celui de la meilleure actrice pour Gabrielle Forcier. C’était un peu la fête pour l’équipe canadienne venue pour l’occasion. Le prix du meilleur acteur va à Chris Jericho pour I am Jericho, celui de la meilleure musique pour Gabriel (musique de François Frimpong)… La suite du palmarès à découvrir ci-dessous.

Durant les deux journées du festival, les projections ont révélé des talents du monde entier qui utilisent ces nouveaux canaux de diffusion que peuvent être YouTube, Viméo ou autres... Des web-séries espagnoles amusantes mais aussi celle tournée au Ghana et directement inspiré de Sex and City (à voir ci-dessous). Beaucoup de web-séries s’inspirent de l’univers de la science-fiction ou du film d’horreur. Et même avec peu de moyens elles peuvent parfois s’offrir le frisson de rivaliser de technicité avec les grands studios de cinéma. Wasterlander Panda, une série australienne, connait ainsi un succès mérité et étonne de par son univers. Parallels, une web-série versée dans le paranormal; intéresse déjà les studios de Fox Digital alors que les lauréats du Marseille web-fest peuvent s’enorgueillir du soutien de TV5 ou bien de Canal Plus en terme de production ou de diffusion.

 

 

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