Si l’on souhaite parler solution de paiement électronique, on ne peut passer à côté de Square. Ce trublion américain sème la zizanie dans les habitudes bancaires américaines. Son fondateur ? Jack Dorsey… Oui l’homme qui est à l’origine de la simplicité Twitter. Square est un système qui permet d’accepter des paiements aux États-Unis, au Canada et au Japon via son iPhone ou Android. Starbucks l’utilise pour les paiements avec carte et ce sont 25 millions de dollars qui ont été investis par un dirigeant de Starbucks dans la firme californienne. Depuis quelques jours, Square propose même un système de paiement via courriel.
Square : « Fantastique en terme d’adoption »
Nicolas Guillaume, spécialiste en innovation bancaire explique : « Square c’est quelque chose de fantastique en terme d’adoption. La grande force de Square c’est d’avoir fait quelque chose de très simple à utiliser qui s’insérait complètement dans les scénarios d’usage existants, tout en s’adressant à l’énorme marché des commerçants qui ne prenaient pas la carte. » Avec comme résultat : « Le produit a obtenu une expérience utilisateur tellement bien faite qu’ils ont réussi à s’étendre vers les commerçants traditionnels. »
Les paiements en ligne, en particulier depuis un appareil mobile, suscitent un fort intérêt. Le marché à forte croissance des paiements mobiles devrait passer de 13,8 milliards de dollars en 2013 à 278,9 milliards de dollars en 2018, selon le centre de recherche MarketsandMarkets. Square n’est cependant pas isolé sur ce segment.
« Faire des achats en scannant sur son téléphone portable des codes QR »
La société de paiements PayPal, filiale d’eBay, a annoncé mardi 15 octobre le lancement d’un nouveau mode de paiement par code visuel ou code chiffré pour régler des achats à l’aide d’un smartphone, un secteur en pleine croissance. « Cette nouvelle technologie va permettre de faire des achats en scannant sur son téléphone portable des codes QR », qui se présentent sous la forme d’un carré à module blanc et noir, « ou alors de recevoir un code à quatre chiffres sur son téléphone pour finaliser un achat », explique le message. « Les codes de paiements sont faciles à utiliser et à comprendre et font appel à une technologie très répandue chez les commerçants », est-il expliqué par PayPal sur son blog.
Un bouton permettant de payer avec Amazon
Encore cette semaine, c’est du côté du distributeur en ligne américain Amazon qu’a été lancé un service permettant à ses clients de payer des achats sur des sites tiers : « un service où les acheteurs peuvent se connecter et payer sur n’importe quel site participant en utilisant leur compte Amazon » où leurs données bancaires sont enregistrées. L’idée est de proposer à la fin de la commande, à côté des traditionnels paiements par carte de crédit ou PayPal (filiale du concurrent eBay), un bouton permettant de payer avec Amazon. Amazon affirme que son service est compatible avec les appareils mobiles, assurant qu’il sera fourni aux commerçants à « un prix bas » et offrira aux acheteurs « la même protection de leur transaction que quand ils achètent sur Amazon.com ».
Une solution de paiement en ligne baptisée Paylib
Mais ce sont aussi trois grandes banques françaises - Société Générale, BNP Paribas et la Banque Postale – qui ont décidé de lancer une solution de paiement en ligne commune, baptisée Paylib. Pour tenter de rivaliser en France avec l’américain Paypal, a-t-il été dit. Le site permettra de régler les achats sur ordinateur, tablette ou mobile en cliquant sur le logo puis en s’identifiant à l’aide d’une adresse courriel, d’un mot de passe et d’un code secret. L’originalité du système, c’est que le client ne doit pas donner ses coordonnées bancaires, pas même au moment de son inscription, la banque disposant déjà des numéros de carte de ses clients.