Candy Crush Saga les rend gagas

Internet et les réseaux sociaux sont intimement liés à l’univers du jeu. Depuis plusieurs mois, Candy Crush Saga, un jeu gratuit, défraie la chronique tant les joueurs semblent accros à ses bonbons luminescents. Mais c’est une prochaine entrée en Bourse qui fait tilt, car le jeu gratuit est devenu une vraie poule aux œufs d’or.

Candy Crush Saga ! Mais qu’est-ce que c’est au juste ? Il s’agit d’un jeu gratuit en ligne, aux couleurs criardes et au mode de jeu simple, voire basique. On dirait un Tétris (vous vous souvenez ?) pour enfant en bas âge…

Le but du jeu ? Entasser des bonbons aux couleurs variées, les regrouper pour les voir disparaître -cling !-. Avec pour objectif de gravir les échelons… Gentille régression : on n’est pas dans le rétro gaming certes, mais on est dans un mode de jeu assez basique…

Comme Paf le chien, Farmville, Angry birds ou d’autres jeux, Candy Crush joue sur la force des réseaux sociaux. On peut donc savoir quel score a fait son voisin et quel niveau untel a atteint. Mais Candy Crush a sans aucun doute mieux que les autres surfé sur cette vague du communautaire (le leaderboard –classement- est ainsi constitué des amis sur les réseaux sociaux) et il est devenu un buzz planétaire.

Paradoxe, ce jeu gratuit a permis de faire gagner beaucoup d’argent

Le succès du jeu en a fait un phénomène de société : avec les accros du métro ou du bureau, dans tous les pays du monde ou presque, qui dépensent de l’argent pour avancer, de l’énergie pour franchir les tableaux, voire changent de fuseau horaire pour tromper la machine et avoir plus de vies…  

Cette quasi-addiction a eu comme résultat et paradoxe, que ce jeu gratuit a permis de faire gagner beaucoup d’argent pour sa société éditrice : King. Comment ? Tout simplement en faisant payer aux fans (à coup de 99 cents) la possibilité d’avoir plus de vies pour jouer plus longtemps ou de plus grand pouvoir vis-à-vis des bonbons.

Candy Crush engrangerait plus de 850 000 dollars chaque jour !

Le jeu Candy Crush engrangerait ainsi plus de 850 000 dollars chaque jour ! Un chiffre avancé par le site Think Gaming. Il se classe toujours en tête de liste des téléchargements gratuits en France sur iPhone, du 26 août au 1er septembre. Candy Crush Saga se place ainsi devant Cut the Rope, Jelly Splash, 101-in-1 Games Anthologie et Plants vs. Zombies 2 -cela fait rêver tout cela…-

Ils seraient en tout 130 millions de joueurs dans le monde à s’être lancés dans l’aventure sucrée. Mais ce qui fait rêver les créateurs suédois du jeu (originaire de Malmo) c’est une capitalisation, selon The Telegraph, de la société éditrice du jeu qui est devenue maintenant anglaise.

Une démarche de start-up discrète pour arriver en bourse

Une entrée en Bourse regardée un peu de travers par certains, surtout au regard de l’échec boursier éprouvé par son concurrent Zynga (éditeur de FarmVille). La procédure auprès de la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier, reste confidentielle selon le Jobs Act. Une démarche de start-up discrète utilisée aussi par Twitter, qui a officialisé, le 12 septembre, sa prochaine arrivée en Bourse. 

 

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