Ce 39e match entre les deux équipes a une saveur étrange puisque l’Italie, quadruple championne du monde de football (1934, 1938, 1982, 2006), ne s'est pas qualifiée pour l’édition 2018. D’un côté, on trouve donc une sélection française préparant la phase finale en Russie (14 juin-15 juillet). De l’autre, il y a une formation italienne qui tente surtout de se remettre d’un couac aussi rare que traumatisant.
A sa tête, on trouve l’attaquant Mario Balotelli, qui évolue dans un stade où il a brillé ces deux dernières saisons, avec l’OGC Nice. L’avant-centre a marqué avec la Squadra Azzura face à l’Arabie saoudite (2-1) le 28 mai, pour la première fois depuis le Mondial 2014. Mais, dans son « jardin », il est davantage spectateur. Surtout, lorsque le défenseur Samuel Umtiti profite d’un tir repoussé pour ouvrir le score en faveur des « Bleus » (1-0, 8e).
Les Transalpins sont pris de vitesse, que ce soit sur cette frappe de Ngolo Kanté qui s’achève sur un poteau (20e) ou sur une faute de Rolando Mandragora. Le défenseur déséquilibre Lucas Hernandez et offre ainsi un penalty à Antoine Griezmann. Ce dernier le transforme : 2-0, 29e.
Ousmane Dembélé creuse l'écart
A la 36e minute, suite à un coup franc, le défenseur Leonardo Bonucci relance l’équipe d’Italie en se jetant sur un ballon mal négocié par le portier Hugo Lloris (2-1, 36e).
En seconde période, les « Tricolores » reprennent toutefois leur domination. L’ailier Ousmane Dembélé tire sur la barre transversale (47e) avant de trouver la faille à la 63e minute. Le joueur du Barça creuse ainsi l’écart d’une frappe enroulée : 3-1, score final.
Quatre jours après avoir battu l’Irlande 2-0, les Français sont montés en puissance, ce vendredi. Ils passeront un dernier test le 9 juin à Lyon face à l’équipe des Etats-Unis, avant d’attaquer le Mondial 2018 contre l’Australie le 16 juin, premier adversaire d’un groupe C qui compte aussi le Pérou (21 juin) et le Danemark (26 juin).