JO 2020 Tokyo: la justice se penche sur des versements pour l’obtention des Jeux

Après le Mondial de football de Russie pour 2018 et celui du Qatar de 2022 ainsi que les Jeux olympiques au Brésil cet été, des soupçons de corruption pèsent cette fois-ci sur l’obtention des JO 2020 de Tokyo.  

Est-ce un nouveau scandale qui se pointe dans le monde du sport ? L’enquête du Guardian ravive les doutes. Selon le quotidien britannique, le Japon pourrait avoir versé des pots-de-vin pour obtenir l’organisation des JO de 2020.

En cause : des virements suspects d’un total de plus d’un million d’euros. Les virements, tout simplement libellés « Tokyo 2020-Candidature JO » datant de 2013, année de l’obtention des Jeux par le Japon.

Ces virements proviennent d’une banque japonaise. Ceux-ci sont au profit d’un compte singapourien lié au fils de l'ancien patron de l'athlétisme mondial Lamine Diack. Ce dernier était membre du Comité international olympique (CIO) à l’époque et depuis mis en examen pour corruption dans une autre affaire.

→ A (RE)LIRE : JO-2020: le comité d'organisation rejette les accusations de corruption

On savait que des investigations étaient en cours. Le parquet national financier de Paris confirme d’ailleurs jeudi 12 mai avoir ouvert une information judiciaire en décembre dernier pour de possibles faits de corruption et de blanchiment d’argent liés à la candidature de Tokyo.

Le parquet confirme également les révélations du Guardian sur des flux financiers suspects venant accréditer les soupçons de corruption.

Ces accusations ne semblent pas ébranler les autorités japonaises. La candidature du pays s’est faite de manière « propre » assure le porte-parole du gouvernement. Celui-ci ne voit pas de raison d’interroger l’équipe organisatrice des JO.
 

Partager :