L’Agence mondiale antidopage retoque le Kenya à 85 jours des JO 2016

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a porté un coup sévère au Kenya, ce 12 mai 2016 à Montréal. L’AMA estime que ce pays très performant en athlétisme n’est toujours pas en conformité avec les règles de lutte contre le dopage. Une déclaration qui met encore plus en péril la participation des athlètes kényans aux Jeux olympiques 2016.

L’Agence mondiale antidopage (AMA) vient-elle de porter un coup fatal à la participation des athlètes kényans aux Jeux olympiques d’été 2016 (5 au 21 août au Brésil) ? La possible suspension du Kenya pour les JO 2016, déjà évoquée par la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf), n’a jamais semblée aussi réelle.

L’Iaaf va en tout cas devoir étudier sérieusement ce sujet sensible lors de la prochaine réunion de son conseil directeur, le 17 juin à Vienne.

Une réaction kényane tardive et insuffisante

En effet, l’AMA a affirmé que la législation du Kenya restait non-conforme aux règles d'éthique sportive, ce 12 mai 2016. L’institution basée à Montréal, au Canada, avait déjà adressé plusieurs avertissements à ce pays d’Afrique de l’Est, épinglé plusieurs fois ces dernières années, en athlétisme surtout.

Le Kenya s’est doté fin avril, avec beaucoup de retard, d’un nouvel arsenal en matière de lutte contre le dopage. Un dispositif visiblement insuffisant selon l’AMA qui semblait surtout focalisée sur la Russie, ces derniers mois.

En août 2015, le Kenya était devenu le tout premier pays africain à finir en tête du classement des médailles aux Championnats du monde d’athlétisme.

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